Chères adhérentes, chers adhérents,
Après un long travail de la FNEHAD, un nouveau décret vient corriger les conditions techniques de fonctionnement de l’« HAD-R ».
Jusqu’à maintenant, comme nous l’avons évoqué avec vous lors de nos Universités, les textes sur la mention spécialisée de réadaptation en HAD autorisaient l’intervention des éducateurs en activité physique adaptée (EAPA) mais ne permettaient pas de les comptabiliser parmi les professionnels de rééducation qui réalisent les cinq actes par semaine exigés pour la mise en œuvre de la mention.
La FNEHAD s’est mobilisée avec succès afin que puisse être comptabilisée, ainsi que c’est le cas en SMR, l’intervention des EAPA parmi les professionnels de réadaptation qui interviennent pour la prise en charge de patients relevant de la mention « HAD-R » !
Le décret publié précise désormais que l’organisation des soins de la mention réadaptation permet de dispenser à chaque patient au moins cinq actes de rééducation ou réadaptation par semaine. Ces actes relèvent d’au moins deux pratiques thérapeutiques parmi les pratiques thérapeutiques suivantes :
masso-kinésithérapie ;
ergothérapie ;
diététique ;
orthophonie ;
psychomotricité ;
activité physique adaptée✅
Parmi ces actes, au moins trois relèvent de la compétence de deux professions de santé différentes.
Concrètement ?
Voici quelques exemples pour illustrer la modification et montrer les différentes configurations possibles sur une semaine de prise en charge d’HAD-R :
Précision : en précisant que trois actes « doivent relever de la compétence de deux professions de santé différentes », la rédaction retenue limite à deux actes maximum par semaine l’intervention de l’EAPA et impose la pluridisciplinarité en faisant intervenir deux professionnels de santé en complément de l’EAPA.
La FNEHAD se réjouit que cette modification permette aux HAD de s’engager dans l’activité de réadaptation avec les mêmes exigences qui sont celles en SMR !